Il n’est pas dans la logique des choses qu’un enfant meurt avant ses parents.
QUAND LE DEUIL DEVIENT PATHOLOGIQUE
Pour les parents c’est une terrible épreuve dont le couple, pour ainsi dire, ne sort jamais gagnant. Le père tente vainement d’oublier , la mère après quelques années aura peut-être l’idée de se faire aider en allant voir un professionnel. La statistique est grande des couples qui divorcent après un deuil, dans une période inférieure à trois ans. Chacun portant en lui-même la culpabilité, généralement inconsciente de ne rien avoir pu faire pour protéger son enfant, parce que l’inévitable, sans une aide ponctuelle extérieure, ne peut se « digérer seul ». Les professionnels de la thérapie estiment qu’après une durée de six mois, lorsque les images sont toujours là, intrusives et douloureuses, le deuil devient pathologique et l’emdr peut très facilement dans un temps relativement court venir à l’aide de ce désarroi. Pour plus d’informations allez sur la page suivante
SURMONTER LE DEUIL D’UN ENFANT
est un deuil terrible pour un parent, celui de perdre un enfant, parce que ce n’est jamais dans l’ordre des choses (en principe) que de survivre à un enfant. En pareil cas certaines personnes sont attirées par le spiritisme et l’ésotérisme cherchant un réconfort. La souffrance est telle que souvent le couple vole en éclat et s’il y a d’autres enfants dans la famille, cela devient très dur pour eux car les parents deviennent alors peu disponibles. Le fait d’avoir un nouvel enfant, alors qu’un deuil n’est pas fait est terrible pour l’enfant à naître, car dans son inconscient subsiste une trace mnésique de ne pas être aimé pour lui-même, mais d’être l’enfant de substitution, l’enfant de la réparation. Cela posera beaucoup de souffrances à cet enfant à naître sauf s’il développe une grande force de caractère et -à son tour- une ouverture spirituelle.
LA CULPIBILITE DE NE PAS PLEURER
On dit souvent que le calme arrive après la tempête. Mais il est méconnu qu’une personne en deuil puisse le calme avant la tempête. Le choc émotionnel est tel que le cerveau va se mettre en pause et faire en sorte, pendant une période de 6 à 9 mois, voire parfois plus pendant laquelle la personne en deuil ne va ressentir aucune émotion. C’est très fréquent , et c’est très normal. Je l’ai moi-même vécu. C’est la seule manière que votre cerveau a trouver pour vous protéger pour le moment. Si c’est votre cas, et si vous voyez déjà un praticien EMDR, il n’est pas du tout recommandé de faire de l’EMDR à ce moment là, c’est totalement contre-productif et peut engendrer une plus grave dissociation qu’elle ne l’est déjà. Rien n’empêche de faire de la sophrologie, de la relaxation, du développement personnel, mais s’il vous plait pas d’EMDR. Il sera utile et protecteur d’attendre que votre chagrin arrive, vos émotions commencent à vous perturber pour y avoir recours. Votre thérapeute devra s’assurer que vous avez suffisamment de tolérance aux affects qui pourraient survenir . De même sera t’il important que vous vous sentiez suffisamment en sécurité avec votre thérapeute. Si ce n’est pas le cas, il sera judicieux de lui en parler et de traiter cet aspect avant.
AIDER A FRANCHIR LE SEUIL
Certaines personnes peuvent être des «passeurs d’âmes» sans le savoir ; elles auront peut être choisi une profession qui les amène naturellement à faire cela .
Si vous avez un proche sur le point de partir, mais que vous n’avez pas réglé vos comptes avec elle, ou encore si vous n’êtes pas, intérieurement, en paix avec la personne que vous souhaitez aider à partir, je vous suggère d’éviter de le faire. Cela peut être pour vous l’occasion de consulter un thérapeute qui vous aidera à pacifier en vous-même tout ce qui a lieu de l’être. Je ne parle volontairement pas de pardon, j’utiliserai plutôt le mot de « lâcher prise » avec la rancune, la culpabilité, l’ensemble des émotions liées à des situations émotionnellement non réglées. Lorsque j’accompagne une personne dans la démarche d’aider à franchir le seuil, je lui suggère, avant d’utiliser le protocole TEAM© d’écrire spontanément une lettre à la personne qui s’en va. L’idée est de pouvoir conscientiser et lâcher tout ce qu’on a sur le cœur , qui n’a jamais pu s’exprimer soit parce que l’on a pas osé, soit parce que ce n’était humainement parlant inapproprié. Toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à exprimer, sauf en thérapie !
Faites brûler dans diffuseur de l’huile essentiel tsuga canadiensis (permet le relâchement)
ou mettez, de l’encens pontifical Si possible, créez autour de celui ou celle qui part des conditions agréables : du parfum d’ambiance, de l’encens, de la musique douce, de beaux objets, des fleurs qu’elle aime, une bougie (à condition que cela ne renforce pas son angoisse du passage). Même si vous êtes triste, essayez de faire en sorte qu’il y ait de la vie et de la beauté autour du mourant. Vous n’êtes pas obligé de rester dans un silence religieux.
Ayez un contact avec le corps du mourant : cela peut être poser vos mains sur sa plante de pieds, ou poser une main sur un bras, une main……Vous n’êtes pas obligé de faire quoique ce soit de plus. Généralement le contact physique rassure, et c’est très aidant et réconfortant.
Si la personne s’est montrée « chroniquement athée » et fermée à toute spiritualité vous pouvez travailler mentalement en sa présence ou en dehors de sa présence avec l’intention suivante «je remercie la puissance infinie de la lumière d’aider -citer le prénom- a partir dans la paix et à élargir sa conscience à tout ce qui est »
Ce que vous pouvez faire de plus : fermez les yeux, visualiser qu’à partir de votre cœur vous envoyez des sphères violettes, argentées et blanches d’amour inconditionnel à la personne ainsi qu’au lien qui vous relie à elle.
QUAND L’ETRE EST PARTI
L’être conserve pendant quelque temps les pensées de sa vie terrestre qui se déroulent . Les veillées doivent être l’occasion de continuer ce que je vous ai proposé au paragraphe ci-dessus. Il est bon de dissocier vos intentions vis à vis du défunt, et par ailleurs prendre soin de vous, en acceptant dans un premier temps l’ensemble de vos émotions (colère, tristesse, ressentiment, culpabilité….) sans vouloir les nier, les occulter, ou même vous critiquer parce que vous n’êtes pas assez fort ou forte pour ne pas pouvoir face en 48 H. Le deuil non pathologique peut aller jusqu’à six mois avec des va et vient d’émotions. Certaines personnes au début du deuil peuvent être totalement anesthésiées et ne sembler avoir aucune émotion. Ces émotions remonteront quelques semaines ou quelques mois après, pourront apparaître dans des formes plus subtiles comme les rêves ou des sensations dans le corps.
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Au plaisir de vous retrouver, Carole