Si vous n’avez pas confiance en vous, je vous explique succinctement pourquoi et vous propose d’apprendre à cultiver votre audace . quelles que soient le nombre de vos essais vous aller acquérir, par vos efforts, de la fierté.
JE N’AI JAMAIS CONFIANCE EN MOI
« Il m’arrive souvent de penser qu’on n’a pas le DROIT d’éprouver de la tristesse car on attend de nous d’être FORT, de montrer l’exemple, de faire preuve d’optimisme quoiqu’il arrive ». J’ai mis un certain temps à venir vous consulter, mais là je n’en peux plus ». Le premier jalon est posé puisque j’ai pris la décision de me faire aider..Je suis donc en chemin vers l’affirmation d’un moi en devenir… Et puis quelques semaines après «Peu à peu, à l’issue de quelques séances EMDR :je me sens plus libre » c’est ce que me dit Nicolas à sa première séance
Voici aussi ce que me dit Régine : j’ai souvent souffert d’une double image, soit on me disait que j’étais la fille sympa (et à la limite un peu nunuche qu’on pouvait exploiter) , soit j’étais trop agressive et les gens me fuyaient. Le problème c’est que je ne me vivais ni comme l’une, ni comme l’autre, ce que je savais surtout c’est que quoiqu’on me dise je n’avais jamais confiance en moi, j’avais toujours l’impression d’être fautive et de ne faire jamais les choses au bon moment, ou d’être à la bonne place »
Nous pensons être l’image de ce que les autres nous renvoient..Mais nous nous trompons lourdement.Pourquoi, parce que nous ne nous connaissons pas vraiment . Ainsi nous laissons les autres nous définir en fonction de leurs projections. Cette perte d’identité conduit nécessairement à la dépression. Je n’ai de cesse de dire à mes patients «si quelqu’un vous dit -vous êtes méchant- ou vous êtes stupide, ce n’est pas nécessairement vrai, sauf si vous accordez un crédit illimité à la personne qui vous le dit. Et donc vous lui donnez le pouvoir de savoir, à vote place, qui vous êtes. Pensez-vous que ce soit juste? Ceci est une faille narcissique. La faille narcissique est une blessure importante qui se constitue dans les toutes premières années de la vie, voire les premières années. Le regard, selon qu’il soit très aimant, ou indifférent, absent, voire hostile porté sur l’enfant par la mère principalement mais aussi le père conditionne chez l’enfant le sentiment heureux ou malheureux d’exister. C’est l’une des raisons pour laquelle les blessures sont si douloureuses. Plus tard dans la vie de l’adulte cela va se montrer de différentes manières : dans la relation amoureuse par exemple, le besoin trop important d’être en symbiose, collé à l’autre, ou encore une espère de dévoration comme demander à l’autre toujours plus de preuves d’amour. Quoique puisse donner le partenaire ce n’est jamais assez. Une autre manière est l’excès inverse, la personne va montrer des comportements affectifs sur un mode distant, avec une difficulté de s’engager dans une relation de peur de souffrir. Tout ce que je vous décrit ici est largement inconscient. La blessure émotionnelle liée à une faille narcissique est extrême et un syndrome dépressif est souvent associé à une mauvaise estime de soi, une dévalorisation voir une culpabilité d’être déprimé.
LA DEPRESSION
est en lien avc un trouble de l’affirmation de soi
Sur le plan émotionnel qu’est-ce que l’état dépressif. C’est une impossibilité pour la personne de trouver émotionnellement un vécu où elle se sent aimée, voire désirée, à sa place. Je qualifie cet état être anorexique de l’amour. Dans la profondeur de l’être la personne se sent dans une voie douloureuse tellement sans issue, dans une impasse tellement grande, qu’elle imagine qu’elle ne pourra jamais s’en sortir et qu’il vaut mieux disparaître. Certains malheureusement feront des tentatives plus ou moins abouties de suicide, d’autres non. A ce mal être se rajoute le vécu d’humiliation de ne pas pouvoir s’en sortir seul, la peur de vivre qui renforce l’envie d’en finir avec tout ça ….parceque….à quoi ça sert de vivre ?
J’aimerai illustrer mon propos du cas de Françoise elle se dit « déprimée ». Elle dit avoir conscience d’avoir un mari super et que tous ces proches autour d’elle essayent de lui remonter le moral. Mais elle se sent coupable de voir tous ces efforts et de ne pas arriver à « prendre sur elle » pour se sentir mieux.
Guidés par la « raison » et la bonne volonté de la faire réagir, ces proches et amis ne peuvent pas se rendre compte (et Françoise ne peut pas le dire) que leur aide, au fond, consiste à exiger qu’elle soit entreprenante, joyeuse, optimiste. C’est infernal pour elle. Il en résulte qu’au lieu de connaître un épisode, qui à l’origine aurait pu n’être qu’un accès passager de tristesse, Françoise se sent est maintenant envahie de sentiments d’échec, de dévalorisation et d’ingratitude envers ceux qui l’aiment tant, et font tout cela pour l’aider.
Comment sortir de cette culpabilité ? Comment s’accorder le droit d’être triste, et surtout ne pas avoir peur de ses sentiments envahissant de tristesse ?
Comment renforcer une estime de soi qui était déjà bancale ? Evidemment les thérapies ont leur rôle à jouer dans les réponses à ces questions, mais la première étape est de reconnaître qu’on a le droit de se sentir mal, qu’il est parfois légitime de pleurer et que, comme me le disait une patiente : « Pour bien vivre les moments de bonheur, il faut bien vivre les moments de malheur ! ». L’enjeu, ici, est l’affirmation de soi.
LE TROUBLE DE L’AFFIRMATION DE SOI
Paul a d’excellents résultats professionnels, son patron lui a demandé de présenter un projet à l’ensemble de l’équipe : il n’en dort plus la nuit. Toute sa vie, Paul s’est efforcé d’éviter de prendre la parole en public. Même s’il sait qu’il connaît bien le projet qu’il doit présenter, il se sent incapable de faire cette présentation orale. En désespoir de cause il demande un arrêt de travail à son médecin traitant pour éviter cette situation qui le panique.
La confiance en soi, c’est quoi ? C’est cette capacité à oser passer à l’action pour obtenir ce qui est important pour soi. Seulement voilà, ce que j’explique à tous mes patients, c’est que cela ne se décrète pas à coup de volonté ni à coup de séminaire très cher sur le développement de soi.
- Le manque d’affirmation de soi peut prendre de multiples formes. Certaines personnes sont
- trop passives, par peur de l’échec,ou peur d’entreprendre
- d’autres trop agressives,
- d’autres encore font le yoyo entre des moments de passivité et d’agressivité. A plus ou moins long terme, si elles ne réagissent pas, toutes ces personnes connaîtront, en plus de leurs difficultés relationnelles, des problèmes plus ou moins grave liés à leur trouble de l’affirmation de soi : dévalorisation personnelle, anxiété généralisée et diffuse, sentiment de honte aigu, repli sociale, voire dépression.
Lorsqu’il est très important ce trouble de l’affirmation de soi prend la forme d’un évitement généralisée des situations sociales : c’est la phobie sociale. La peur des autres est alors si viscérale qu’on évite le plus possible les contacts avec autrui par peur d’être mal jugé.
Si dans ces quelques lignes vous vous êtes reconnus, n’hésitez pas à consulter parce que ce serait vraiment dommage de renoncer à votre potentiel. Même si vous ne me croyez pas au moment où vous me lisez, tout le monde en a un…..… le simple fait de réagir et de prendre la décision de consulter est déjà une manière de s’affirmer.
CULTIVEZ VOTRE AUDACE ET AMELIOREZ VOTRE REUSSITE
Il faut accepter que le plus souvent personne ne réussit du premier coup, ce n’est pas une raison suffisante pour ne pas entreprendre. Les générations l’avaient bien compris en disant ceci : « cent fois sur le métier remettez votre ouvrage«
Sur ce blog, les internautes et moi-même sommes ravis des commentaires bienveillants qui nourrissent le partage et l’approfondissement de la réflexion de chacun. Comme les petits ruisseaux font les grandes rivières N’hésitez pas à partager vos compréhensions avec la communauté des lecteurs en témoignant.
Si vous êtes nouveau et si vous vous demandez « pourquoi devrai-je avoir recours à cela ?
DEMANDEZ VOTRE PREMIER ENTRETIEN GRATUIT pour bénéficier de toutes les ressources gratuites.
Avec affection, Carole